Le
parc de Saint-Maurice, d’une superficie de plus ou moins 3ha7, compte près de 1,6
km de murailles et murets sur plusieurs niveaux et parfois sur deux faces. Il y a un équilibre instable à maintenir entre la végétation envahissante et les vieux murs qui ne demandent qu’à
tomber.
Le
lierre est le plus visible des colonisateurs, une fois qu’il est enraciné dans
le mur, il ne doit pas être enlevé, au risque de fragiliser l’assemblage des
pierres. Le mur est taillé comme une haie, le lierre ne dois pas produire de grosses
branches ni fructifier. Les murs exempts de lierre sont à conserver ainsi pour garder l’aspect minéral du lieu et des bâtiments.
Les arases de mur, les sommets, sont colonisés par des
arbustes ou des jeunes arbres issus de graines que le hasard a déposé à cet
endroit. Ce sont les colonisateurs les plus menaçants pour le patrimoine
construit, surtout lorsque leurs racines parcourent l’épaisseur des murs sur plusieurs mètres.
L’hiver est la période propice à ces travaux
d’entretien réguliers, qu’il faut recommencer d’une année sur l’autre, pour
conserver le site en état et maintenir l’ambiance qu’il y règne.