Nos grands arbres, âgés de 130 ans font le charme du parc.
Ils ont grandi dans l’écrin du parc, à l’abri des vents. Malheureusement, le sol qui les porte n’est pas de la meilleure qualité :
l’humidité et des champignons parasites ravageurs de bois provoquent des
pourritures qui les fragilisent.
C’est après une expertise réalisée par l’ONF que le
Conservatoire a lancé un appel d’offre pour faire abattre plusieurs arbres
fragilisés et éviter à terme leur chute accidentelle dans l’enceinte du parc.
L’entreprise SOS élagage de Landerneau a été chargée de ce chantier impressionnant.
Les arbres ont été démontés branche par branche, celles-ci étant retenues par une corde pour abimer le moins
possible les autres arbres environnants.
Le sapin de Douglas de 30 m de haut, le plus proche de la chaussée était
attaqué par un champignon appelé phléole de Schweinitz qui peut dans les cas
extrêmes entrainer une rupture à la base du tronc. Le problème n’est pas
visible sur l’arbre, des mesures par forages du tronc ont fait apparaître le
problème, à 20 cm sous l'écorce. Une fois coupé un mycélium (filaments) blanc était bien présent entre les cernes de
bois spongieux. L'arbre était encore solide, mais pour combien d'année?
Le second arbre abattu
était le plus petit de nos séquoias de Californie (28m). Il laissait apparaître un
pourrissement du bois à la base du tronc,
évolutif depuis 2010 les dégâts étaient sans surprises, la trace sombre sur la coupe montre le bois altéré.
Il y a un vide au-dessus du parc désormais, d’ici que les
chênes voisins, mais aussi les ifs et les lauriers du Portugal situés en contrebas en profitent et
prennent la place qui leur est laissée.