15:42

Deux grands arbres ont dû être abattus.

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Nos grands arbres, âgés de 130 ans font le charme du parc. Ils ont grandi dans l’écrin du parc, à l’abri des vents. Malheureusement, le sol qui les porte n’est pas de la meilleure qualité : l’humidité et des champignons parasites ravageurs de bois provoquent des pourritures qui les fragilisent.
C’est après une expertise réalisée par l’ONF que le Conservatoire a lancé un appel d’offre pour faire abattre plusieurs arbres fragilisés et éviter à terme leur chute accidentelle dans l’enceinte du parc. L’entreprise SOS élagage de Landerneau a été chargée de ce chantier impressionnant. Les arbres ont été démontés branche par branche, celles-ci étant  retenues par une corde pour abimer le moins possible les autres arbres environnants.
 

Le sapin de Douglas de 30 m de haut, le plus proche de la chaussée était attaqué par un champignon appelé phléole de Schweinitz qui peut dans les cas extrêmes entrainer une rupture à la base du tronc. Le problème n’est pas visible sur l’arbre, des mesures par forages du tronc ont fait apparaître le problème, à 20 cm sous l'écorce. Une fois coupé un mycélium (filaments) blanc était bien présent entre les cernes de bois spongieux. L'arbre était encore solide, mais pour combien d'année?







Le second arbre  abattu était le plus petit de nos séquoias de Californie (28m). Il laissait apparaître un pourrissement du bois à la base du tronc,  évolutif depuis 2010 les dégâts étaient sans surprises, la trace sombre sur la coupe montre le bois altéré.
 
 


Il y a un vide au-dessus du parc désormais, d’ici que les chênes voisins, mais aussi les ifs et les lauriers du Portugal situés en contrebas en profitent et prennent la place qui leur est laissée.

15:16

A vos pelotes !

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Participez à l’Atlas des mammifères terrestres de Bretagne avec le site de St-Maurice !

Actuellement, un inventaire des mammifères sauvages est en cours sur toute la Bretagne. Suite à ces observations, un atlas sera publié en 2015. C’est un projet participatif mené par une association bretonne,  le GMB  (Groupe Mammalogique Breton) et d’autres partenaires.
Il y a plusieurs façons de connaitre les mammifères dans sa commune, on peut observer les animaux, leurs traces de pas ou leurs déjections, écouter leur cris. Il existe une méthode différente et très précise qui consiste à recueillir des pelotes de réjections. Les pelotes sont des boulettes que les rapaces nocturnes produisent dans leur gésier et rejettent par la bouche. Ces pelotes sont constituées de reste indigeste, des poils et surtout de précieux squelettes de petit mammifères qu’il est possible d’identifier. Pour résumer, ce que rejette une chouette de son perchoir nous permet de savoir quelles sont les espèces de campagnols, mulots, muscardins et autres musaraignes qu’elle a mangées et qui fréquentent donc votre environnement. Les dernières analyses de pelotes prélevées dans le secteur on fait état de 4 espèces de campagnols, 1 espèce de mulot et deux petits insectivores : une musaraigne et une crocidure.

Nous invitons le public à une chasse à l’œuf insolite, les pelotes trouvées dans vos  granges, garages, hangars, sous les arbres pourront nous être transmises qu’elle qu’en soit la quantité. Les pelotes, seront emballées dans un sac fermé en indiquant sur une étiquette le lieu précis, la commune et la date où elles ont été trouvées, c’est très important, l’atlas étant réalisé sous forme de cartes. Les récoltes sont à déposer à l’accueil du site de Saint-Maurice ou de la Mairie de Clohars-Carnoët. Les pelotes seront transmises à des naturalistes qui analyseront leur contenu pour identifier les proies et peut-être trouver une espèce rare sur notre territoire.
Les territoires concernés sont les communes de la COCOPAQ et le secteur de Guidel.
Pour tout renseignement G. Guillouzouic 02 98 71 65 51 et ww.gmb.asso.fr
17:01

Ouverture de Saint-Maurice pour les vacances d’avril 2014.

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A partir du 13 avril 2014 le site abbatial de Saint-Maurice ouvre ses portes pour les vacances.

Après un hiver pluvieux le parc est très verdoyant. Le cidre de Saint-Maurice et le jus de pommes sont disponibles à l’accueil, avec une nouveauté : le jus de pomme-raisin issu des vignes cultivées en hautain, c’est-à-dire grimpant dans des pommiers. Avec le printemps, une vingtaine de grands-rhinolophes, ces rares et fragiles chauves-souris, occupent le grenier de la ferme pour l’instant. Comme chaque année, avril est probablement le mois de l’année le plus agréable pour découvrir notre site et les bois environnants.